Le magazine Jeune Afrique vient de publier la dernière édition de son classement des 500 plus importantes entreprises d’Afrique. Et dans ce classement, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach trône pour la seconde année consécutive en tête de ce Top 500 des meilleures entreprises africaines. Mais si l’Algérie peut s’enorgueillir de voir la société nationale occuper la première place de ce classement, il est regrettable, cependant, de constater que seulement 11 entreprises algériennes y figurent.

Et sur ces 11 entreprises algériennes présentes dans le Top 500, 9 sont issues du secteur public. Il s’agit, dans l’ordre, de Sonatrach, Naftal, Sonelgaz, Cosider, ATMobilis, Djezzy, Air Algérie, Enafor et ENTP. Les deux entreprises restantes et représentant le secteur privé sont Cevital et Ooredoo. Trois entreprises, à savoir Sonelgaz, ATMobilis et Air Algérie, font leur apparition pour la première fois dans ce classement, selon la présentation faite par Jeune Afrique.

Il est également à constater que, mis à part Sonatrach, Naftal et Cevital, les autres entreprises algériennes figurant dans ce tableau, ont perdu des places en comparaison au classement de l’année dernière. Naftal a gagné, certes, une place, passant du 42^ème au 41^ème rang, alors que Cevital a réalisé une belle progression en avançant d’une vingtaine de places, du 97^ème au 73^ème rang. Par contre, Cosider (115^ème), Djezzy (239^ème), Ooredoo (251^ème), ENAFOR (448^ème) et ENTP (472^ème) ont, selon le classement de Jeune Afrique, laissé des plumes, dégringolant de dizaines de places.

De manière plus générale, le magazine Jeune Afrique constate qu’un cap record est atteint avec ce classement en matière de chiffre d’affaires cumulé des 500 entreprises concernées. Il avoisine les 760 milliards de dollars, soit une hausse de 14,1 % par rapport à l’année précédente. Cependant, ce sont les entreprises sud-africaines qui semblent avoir tiré le plus profit de cette progression.

En effet, si l’on prend en considération la première partie du classement, on se rend compte rapidement que l’Afrique du sud domine en long et en large le Top 20 et le Top 100. Ainsi, dans le Top 20, on retrouve pas moins de 14 entreprises sud-africaines. Suivent le Nigéria avec 2 entreprises et l’Algérie, le Maroc, l’Egypte et l’Angola avec une entreprise pour chaque pays. La tendance est encore plus accentuée pour le Top 100 où plus de 50% des entreprises classées (51) sont sud-africaines.

« Les secteurs de l’énergie, des mines, mais aussi du tourisme et du transport aérien se sont distingués, illustrant la dynamique de croissance robuste du continent, malgré un contexte mondial marqué par la montée des tensions internationales et une inflation tenace », commente Jeune Afrique. Le magazine explique que la récente flambée des prix des hydrocarbures permet aux entreprises opérant dans ce domaine de dominer le haut du classement grâce aux performances exceptionnelles enregistrées.