À l’ombre d’Erdogan, des législatives « fondamentales pour l’avenir politique de la Turquie ».
Dimanche 14 mai sera un jour d’élections en Turquie. Outre la présidentielle, les électeurs doivent choisir leurs députés pour les cinq prochaines années. L’universitaire et …
Dimanche 14 mai sera un jour d’élections en Turquie. Outre la présidentielle, les électeurs doivent choisir leurs députés pour les cinq prochaines années. L’universitaire et chercheur Nicolas Monceau décrypte les enjeux de ces législatives, qui se déroulent dans l’ombre du duel entre le président Erdogan et l’opposition.
Erdogan sera-t-il réélu à la tête de la Turquie dimanche prochain ? Si l’enjeu monopolise l’attention à l’étranger, la présidentielle ne sera pas le seul scrutin à se dérouler le 14 mai. Les résultats des législatives, loin d’être secondaires, détermineront en grande partie les politiques menées dans le pays.
En Turquie, les législatives se déroulent en un seul tour. Les électeurs choisissent les 600 députés qui composeront pour cinq ans la Grande Assemblée nationale, un parlement de type monocaméral (à une seule chambre). La Turquie compte 87 circonscriptions électorales, réparties dans 81 provinces.
Actuellement, la majorité à l’Assemblée est détenue par le bloc politique formé du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Erdogan et de ses alliés du Parti du mouvement nationaliste (MHP).
AFP.