Plus de 2000 élèves sans cantine scolaire

Depuis la rentrée scolaire, les 07 écoles primaires de la commune de Mers El Kebir n’assurent toujours pas la restauration. Les cantines scolaires demeurent fermées et les élèves inscrits sont encore privés de leur repas de midi. Le conflit entre les fournisseurs et l’APC a donné lieu à ce retard qui pénalise les écoliers. Selon les informations recueillis auprès des parents d’élève qui nous ont informés que les services de l’APC de Mers El Kebir n’ont pas réglé le fournisseur la facture qui s’élève à 800 millions de centimes à cause du plan hebdomadaire des repas qui n’est pas conforme aux normes requises notamment l’absence de repas chaud , du fait qu’il leur donner uniquement des repas froid à savoir un morceau de frome et du pain

Cette situation est intenable pour les parents d’élèves qui interpellent les autorités afin de trouver une solution au problème. Les enfants quant à eux se contenteront encore de rentrer chez eux le ventre creux en attendant l’ouverture des réfectoires. “C’était le seul repas de la journée”, se plaint Ahmed un élève de 5e qui réside au douar « Lalla Khedidja », à  quelques de kilomètres de l’école. “Je quitte la maison peu avant 7h00 du matin et je retourne à 13h00 et sans transport, je dois rester jusqu’à 17h00 pour rentrer. Alors j’ai vraiment besoin de ce repas à la cantine”, lance un autre élève du douar Dada Youm,  du même village. Même son de cloche pour les élèves des villages de Saint Clou tine et Hai 98 , et ce, en dépit de l’existence d’un décret de loi ,de nombreuses écoles primaires de la wilaya d’Oran pour ne les cité tous n’assurent toujours pas la restauration depuis la rentrée 2021/2022. Les municipalités, inexpérimentées, placées sous la férule de l’administration centrale, ne semblent pas être en mesure de gérer cette tâche qui se solde chaque année en échec cuisant. Six mois après la rentrée scolaire, la problématique des cantines se pose toujours avec acuité dans de nombreux établissements scolaires à travers la wilaya d’Oran. Plusieurs milliers de potaches se retrouvent de ce fait confrontés à cet obstacle majeur qui réduit d’un cran l’accès à une scolarité confortable. Ce fait accompli «imposé» par l’indifférence des autorités pénalise non seulement de nombreux écoliers résidant loin de leurs établissements scolaires, mais aussi leurs parents qui se retrouvent dans l’obligation de quitter leurs lieux de travail durant les heures creuses dans le souci d’assurer la sécurité de leurs enfants.

Pour cet enseignant, la cantine pour les élèves de ces villages est plus qu’une nécessité, c’est une question de santé publique et garant de l’assiduité des élèves.

Medjadji H