L’Irak a condamné mercredi 20 juillet, un bombardement turc présumé, qui a frappé un village touristique dans la province de Duhok, dans la région semi-autonome du Kurdistan, en faisant huit morts.

Le président irakien Barham Salih a déclaré sur son compte Twitter officiel qu’un tel bombardement « est condamné et constitue une violation de la souveraineté et une menace pour la sécurité nationale de l’Irak ».

Le bombardement a eu lieu en dépit des « appels précédents à mettre fin à ces actes qui enfreignent le droit international et les principes de bon voisinage », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kadhimi a condamné les forces turques pour avoir « à nouveau commis une violation claire et flagrante de la souveraineté irakienne et des vies et de la sécurité de ses habitants ».

L’Irak rejette le fait d’utiliser la sécurité comme excuse pour menacer la vie des ressortissants irakiens et attaquer le territoire de l’Irak, a observé M. Al-Kadhimi, en référence aux affirmations répétées de la Turquie déclarant que ses forces traquent des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) retranchés dans le nord de l’Irak.

Dans un communiqué distinct, le ministère irakien des Affaires étrangères a déclaré que l’Irak prendrait « les mesures diplomatiques les plus sévères, en commençant par le recours au Conseil de sécurité de l’ONU ».

Source: Xinhuanet.