Le président du tribunal correctionnel d’El Hadjar, relevant de la cour de justice de la wilaya de Annaba a prononcé, hier, des peines allant de six mois à 15 ans de prison ferme avec de fortes amendes à l’encontre de 60 individus.
En effet, 46 accusés ont été condamnés à 15 ans, 13 à trois années et un à six mois de prison ferme, avons-nous appris de sources judiciaires.

Hormis le dernier, les 59 autres condamnés sont sommés de payer, chacun, une amende d’un million de dinars, en guise de dédommages causés à l’institution sécuritaire et les biens roulants lors de l’attaque à main armée, les 60 condamnés payeront solidairement la somme de dix millions de dinars.

Quant aux accusés en fuite, dont la liste s’est allongée à 22 individus, le même président du tribunal les a condamnés à 20 ans de prison par contumace assortis d’une amende de 2 millions de dinars chacun. Un mandat d’arrêt a été émis à leur encontre.

Les mis en cause sont poursuivis pour «entrave au fonctionnement normal d’un établissement public avec menace et usage d’armes», «agression avec violence sur des éléments de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions», «participation à une rixe», «désobéissance», «réunion de bandes de quartier ayant entraîné des coups et blessures», «destruction volontaire de biens» et «incitation à un attroupement armé». La semaine dernière, le représentant du ministère public a requis à leur encontre 20 ans de prison ferme.

Cette affaire, qui a défrayé la chronique, remonte au 9 mars lorsque les services de sécurité de la sûreté urbaine extra-muros de Sidi Salem ont reçu, selon le parquet d’El Hadjar, un appel de détresse faisant état de la séquestration d’une femme par son mari, avec menace à l’arme blanche.