L’Algérie va se lancer dans la production de lait infantile. Ce produit utilisé comme substitut au lait maternel ayant fait l’objet de tensions récurrentes il y a presque une année, est, selon le président de l’Association de protection des consommateurs Mustapha Zebdi « totalement importé de l’étranger actuellement ».

Une acquisition qui vaut « une lourde facture au trésor public atteignant près de 130 millions de dollars américains », a-t-on lu dans une note de la Sarl Achir Lait qui s’est vu « diversifier sa chaine de production à travers un partenariat avec des Belges ».

La signature de l’accord avec la Société belge Ninolac SA est, en effet, « prévue le 15 mai prochain », d’après la note de l’entreprise Achir Lait. L’investissement dans la filière liée à la fabrication du lait infantile et des préparations pour nourrissons, se fera selon plusieurs phases et échéances.

Il s’agit d’un programme de développement conçu à court, à moyen et à long terme. « A court terme, l’investisseur Achir lait compte procéder à l’importation dudit lait enfantin de type thérapeutique (1er, 2e et 3e âge de qualité et de label européens), à raison de 40 millions de pots/an », selon ladite note d’information dans laquelle il est précisé que cette étape vise à « contribuer à la résorption du déficit enregistré dans ce créneau vital ».

A moyen et à long termes, « une unité de conditionnement dotée de matériel logistique performant (machines de conditionnement) sera mise en place dans la wilaya de Médéa » selon la même source.

Une étape qui sera franchi « avec des partenaires européens » avec lesquels les négociations sont, d’après la Sarl « très avancées ».

« Ce projet permettra un taux d’intégration appréciable de ce produit vital et par voie de conséquence un transfert technologique graduel, ce qui générera une mainmise graduelle sur l’ensemble du processus de production de cette filière (lait thérapeutique pour nourrissons) tant demandée en Algérie », a estimé Achir Lait.

Source: Algérie Eco.