Le secrétariat de l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) a exprimé, mercredi dans un communiqué, sa « peine » et son « regret », suite au décès de la moudjahida, Akila Abdelmoumène intervenu lundi en France à l’âge de 84 ans.L’ONM a rappelé, à l’occasion, que la défunte était militante au sein des structures de l’ex-Fédération du Front de Libération nationale (FLN), dans la wilaya 7 historique (France).

Née le 22 août 1936 à Constantine, la défunte a rejoint  les rangs de la Glorieuse Guerre de libération nationale dés1954, en se lançant dans l’activité secrète d’acheminement de documents et d’armes. En 1956, et en compagnie de son frère Noureddine, elle s’est attelée à reproduire sur des machines à écrire le communiqué du FLN adressé aux étudiants algériens pour observer une grève, le 19 mai, et rejoindre les rangs de l’Armée de Libération nationale (ALN).En juin 1957, elle a accompagné sa famille à Paris avant de rejoindre la Fédération de France du FLN en qualité d’agent de liaison.

Au lendemain de l’indépendance, elle a été d’un grand apport dans la phase de l’édification, d’abord en rejoignant les structures de l’Union générale des femmes algériennes (UGFA), puis elle marqua sa présence au sein des associations des droits de l’Homme.Akila Ouared s’est notamment distinguée en étant une militante acharnée des droits de la femme dont elle plaidera l’émancipation et l’égalité avec les hommes.En 2012, elle est élue en qualité de Secrétaire nationale chargée de la protection sanitaire auprès de l’ONM.

Convaincue du devoir de sauvegarder la mémoire nationale et la transmettre aux générations montantes, la défunte n’a pas manqué de faire connaître la Révolution de novembre 1954 à travers notamment ses écrits publiés sur la presse nationale.L’ONM a affirmé, dans son communiqué, que l’enterrement de la Moudjahida Akila Abdelmoumène aura lieu dimanche à El-Allia (Alger) à 15 h 30, alors que l’arrivée de sa dépouille est attendue le jour même, à 14 h à l’aéroport Houari Boumediene.