Ibtissem LAMRI.

Des scientifiques de l’Université de Californie, aux États-Unis, ont mis au point un matériau pour rendre les muscles artificiels plus forts et plus flexibles que les muscles biologiques.

Dans leur étude publiée dans la revue Science, les chercheurs ont souligné que la fabrication d’un matériau de remplacement pour les muscles nécessite l’application d’une force mécanique tout en restant flexible dans des conditions de haute tension, ce qui signifie qu’il ne perdra pas sa forme et sa résistance après un certain nombre de cycles de travail.

Parmi les nombreux matériaux candidats à la fabrication de muscles, on a distingué un matériau appelé « élastomère Delelectric », qui est léger, d’une grande souplesse et puissance, en plus d’avoir la ténacité requise.

Selon le site électronique français « pour la Science », ces matériaux sont caractérisés comme des matériaux polymères électriquement actifs, qu’ils soient naturels ou manufacturés et composés de grosses particules qui peuvent changer de forme et de taille lorsqu’elles sont excitées par un champ électrique et permettent aux mécanismes de fonctionner en convertissant l’énergie électrique en effort mécanique.

Ces matériaux peuvent être en acrylique ou en silicone, mais l’acrylique nécessite une prétention et manque de souplesse, tandis que le silicone est facile à fabriquer mais résiste à de fortes contraintes.

Les muscles artificiels peuvent alors générer plus de force que les muscles biologiques et sont plus de 10 fois plus flexibles.

En combinant la nature flexible du matériau avec son processus de fabrication simplifié, de nouveaux actionneurs flexibles peuvent être fabriqués qui peuvent fléchir et sauter.

Les chercheurs ont démontré la capacité du moteur muscle-matrice à lancer une petite balle environ 20 fois plus lourde que lui. Il peut également se dilater et se contracter lorsqu’il est exposé à une tension électrique.