Le «rejet» de la liste des candidats FLN, remise pour l’élection de la nouvelle Assemblée communale et de wilaya du chef-lieu de la wilaya d’Oran, est un véritable affront pour le vieux parti.C’est une première dans l’histoire des élections locales dans la capitale de l’Ouest, depuis l’indépendance, où le FLN avait toujours fait main basse sur la scène politique et sur la grande partie des Assemblées locales et de wilaya.Contrariés par cette gifle inattendue et qu’ils n’arrivent pas à digérer.Selon toute vraisemblance, plus rien ne sera comme avant. Les prochaines échéances électorales du 27 novembre prochain indiquent que le parti  FLN ne sera pas en gouvernance dans au moins dix grandes communes de la wilaya d’Oran.Ils s’agit d’Arzew,Gdyel, Ain Turck ,,Bir ElDjir, Es Senia,Misserguine, Boutlelis,El Ançor ,Mers El Kebir et Oran .Selon les candidats du FLN inscrits pour les prochaines joutes électorales, la décision de leur mise à l’écart a été décidée, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, par le représentant de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) de la wilaya d’Oran.La raison du rejet des listes FLN, comme invoquée par le représentant de l’ANIE, est le dépassement du délai et le manque de centaines de formulaires de souscription de signatures exigées. Un délai a été accordé à l’ex-parti unique pour combler le manque jusqu’à une heure tardive de la nuit, en vain. Ainsi, c’est la deuxième fois que le FLN aura perdu le contrôle de ces quatre grandes agglomérations de la wilaya d’Oran, après sa défaite avec le FIS en 1992.La déception était perceptible sur tous les visages des militants du FLN, habitués, dans un passé récent, à être secourus, à chaque fois, par l’administration locale. Ainsi, désormais, les huit communes et l’assemblée populaire de wilaya pour lesquelles le FLN a été mis hors course pour les élections locales du 27 novembre sont soumises par le scrutin populaire aux partis du El Moustakbel ,El Bina,MSP, RND . Plusieurs citoyens rencontrés et interrogés par le quotidien Réflexion pensent qu’«il est tout à fait logique que le FLN ait perdu ses assises populaires, de même pour le RND.Une candidate pour ne citer de nom a tenu à souligner que les formulaires pour les communales et l’APW d’Oran ont été déposés tard à l’ANIE n’ont pas été validés et refusés ? Celui qui ne peut pas assumer ses responsabilités qu’il parte.C’est une insulte pour notre parti, c’est honteux de n’avoir aucun représentant du FLN dans la commune chef-lieu et de la wilaya», a-t-elle martelé, en visant implicitement le mouhafedh. Il est à souligner que les trois Mouhafeds d’Oran centre , Essenia et Arzew ont déposé leurs dossiers de candidatures dont deux pour l’APW et le Mouhafed d’Oran a préféré l’APC d’Oran.Il est nécessaire de rappeler que plusieurs parmi les candidats étaient également élus dans les mandats précédents, où Oran a connu une grande dégradation à plusieurs niveaux , notamment les assemblées communales dissoutes à l’image de ceux de Ain Turck ,Sidi Benyebka,qui ont été radié,en compagnie des P/APC du parti FLN de Bir ElDjir, Boutlelis,et du RND Elkerma et Es Senia qui pourrissent dans les prisons d’Oran,sans compter les élus RND de la commune de Bethioua qui viennent d’être condamnés pour détournement pour ne les cités tous en compagnie des chefs de secteur urbain de la commune d’Oran qui ont fait l’objet de suspension pour les différents dépassements de mauvaise gestion.

MH