Le directeur général de l’Institut Pasteur, Faouzi Derar, s’attend à ce que la souche mutée « Omicron » arrive en Algérie comme les souches précédentes.

Dès son arrivée en tant qu’invité à la radio nationale, aujourd’hui mardi, Derar a mis en garde contre le danger de la souche mutée « Omicron », en raison de son grand impact, notamment en termes de vitesse de transmission.

Le premier responsable de l’Institut Pasteur a lié l’efficacité du vaccin sur la nouvelle souche aux résultats d’études en cours dans les pays qui ont diagnostiqué la présence de ce virus sur leur territoire.

Le porte-parole a souligné que la vaccination est la seule arme pour contrer toute propagation du virus Corona, en particulier à la lumière de l’épidémie de nouvelles souches mutées.

Il a souligné que le faible taux de vaccination fournit l’atmosphère appropriée pour l’émergence de nouveaux mutants, tels que le mutant « Omicron » en Afrique du Sud, qui est actuellement étudié par les scientifiques.

Le même responsable a attribué l’émergence de la souche Omicron et l’enregistrement de cas graves au taux de vaccination en Afrique australe, qui a atteint 40% , ce qui est un très faible pourcentage qui ne permet pas d’obtenir une immunité collective contre le virus.

Derar a renouvelé son appel à une vaccination forte et étendue pour immuniser les citoyens et réduire la gravité de la quatrième vague.

Il a poursuivi : « L’Algérie est entrée dans une quatrième vague en raison du nombre de cas hospitalisés depuis fin octobre et début novembre. La courbe est en constante augmentation, puisqu’environ 2 000 hospitalisations ont été enregistrées ».

L-I