Les mois de décembre et janvier derniers ont été déficitaires avec seulement un tiers des apports habituels en pluies.

La situation hydrique, qui commençait déjà à nourrir les inquiétudes depuis fin décembre dernier en raison de la faiblesse des volumes d’eau stockés dans les barrages et du retard accusé en matière de renforcement du dessalement d’eau de mer.

Les chiffres dévoilés, hier mercredi 02 janvier, par le Dr Malek Abdeslam, directeur du laboratoire d’hydraulique de l’université Mouloud-Mammeri, sont à la fois de nature à inquiéter et à interpeller les responsables concernés par les mesures à prendre à l’effet d’atténuer un tant soit peu de la gravité de la situation.

Le Dr Malek Abdeslam, directeur du laboratoire d’hydraulique de l’université Mouloud-Mammeri, a expliqué qu’ “Après les mois de septembre et octobre déficitaires partout, malgré un épisode pluvieux enregistré le 24 octobre, voilà que les mois de décembre et janvier ont été encore déficitaires, avec seulement un tiers des apports habituels”.

Selon les chiffres rapportés par ce dernier, seul le mois de novembre 2021 a été extraordinairement excédentaire au plan de la pluviométrie.

Les prévisions pour les mois à venir ne sont pas de nature à permettre d’espérer une grande amélioration de la situation, prévient le Dr Abdeslam.

S’agissant des solutions à mettre en place pour juguler le stress hydrique qui se dessine, Malek Abdeslam s’accroche à une récupération massive des eaux du Sébaou. Une solution, à vrai dire, déjà opérationnelle depuis avril 2021 mais qui n’est pas suffisamment exploitée.

Début janvier dernier déjà, le Dr Malek Abdeslam tirait la sonnette d’alarme quant à la situation hydrique.

Le Dr Abdeslam appel à dupliquer le procédé de récupération des eaux des oueds là où c’est possible, comme dans la Soummam et la Mitidja, et en même temps réhabiliter les nombreux forages à l’arrêt pour servir d’appoint.

Réveil D’Algérie