« Il y a 111 ans, naissait Taos Amrouche ». C’est ce que nous pouvons lire lorsque nous dirigeons le curseur de notre souris sur le doodle de Google de ce lundi 4 mars. Le plus célèbre des moteurs de recherche rend ainsi hommage à l’écrivaine et artiste-interprète algérienne, autrice de plusieurs œuvres littéraires et d’une riche discographie.

Le doodle représente, en dessin, la célèbre romancière et chanteuse qui a dédié une bonne partie de sa vie à la promotion de la langue et de la culture amazighe. Née le 4 mars 1913, à Tunis, d’une famille originaire de Kabylie d’obédience chrétienne, Taos Amrouche s’est, notamment consacrée à l’interprétation et à la traduction de chants et de contes kabyles anciens.

Dotée d’une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des arts nègres de Dakar en 1966. En 1969, l’écrivaine et artiste n’est pas invitée au Festival culturel panafricain d’Alger, mais elle s’y rend tout de même pour chanter devant les étudiants. Taos Amrouche, qui a participé à la fondation de l’Académie berbère de Paris en 1966, est autrice de 4 romans et d’un recueil de contes et de poèmes. Sa discographie compte six œuvres de chants.

Elle sort son premier roman « Jacinthe noire » en 1947, avant de publier « Rue des tambourins » en 1960, « Le Grain magique » (recueil de contes et de poèmes) en 1966 et « L’Amant imaginaire » (roman) en 1975. « Solitude ma mère », son dernier roman a été publié, en 1995, à titre posthume et préfacé par l’écrivain français François Maspéro. Taos Amrouche a quitté ce monde le 2 avril 1976, en France, à l’âge de 63 ans.