De sources proches de la cellule de la communication de la direction de la santé et de la population de la wilaya d’Oran, l’ont nous informe par le biais du Dr Youssef Bukhari, chef du département de prévention à la direction de la santé de la wilaya d’Oran, que

90% des cas de grippe enregistrés auprès des citoyens durant ce mois de Janvier , en particulier ceux présentant des symptômes graves, sont, en fait, des infections « Omicron ». Selon notre même interlocuteur, ce nouveau variant Omicron, dont le nombre de cas a  augmenté dernièrement contrairement au variant « delta », nécessite pas d’hospitalisations dans la plupart des cas ni encore moins  d’assistance en oxygène. Le Dr Youssef Bukhari a estimé le nombre de personnes infectées au variant Omicron à près de 200 cas par jour au cours de cette semaine. Un nombre qui n’était pas atteint auparavant, alors que, d’autre part, on enregistre une certaine « stabilité » du nombre de cas nécessitant une hospitalisation, dont la plupart sont liés à des cas atteints du variant Delta. Ainsi, a-t-il expliqué, et compte tenu de la difficulté d’effectuer des analyses fiables du variant « Omicron », une conclusion a été tirée, celle confirmant par les symptômes enregistrés chez les personnes malades, l’infection au variant Omicron. Par ailleurs, a expliqué le Dr. Boukhari dans le même contexte, la maladie n’est pas dangereuse en termes de symptômes. Elle s’apparente au cas d’un rhume sévère, caractérisé par un nez qui coule, des maux de dos, des maux de tête, une toux sèche, des courbatures et une fatigue continue. Des symptômes qui peuvent être observés totalement ou de manière partielle, en fonction de l’état de santé des personnes infectées et du degré de leur infection. Cependant, le danger de ce variant du virus réside dans la vitesse et la facilité de sa propagation, contrairement au virus de la « grippe saisonnière ». Covid-19 : 90% des cas de grippe seraient des infections Omicron.  A cet effet  les autorités sanitaires et le gouvernement restent vigilants, face au risque de recrudescence du Covid-19 à l’heure actuelle. Plusieurs spécialistes alertent déjà sur les risques d’une épidémie de grippe particulièrement virulente cette année, voici pourquoi. Grâce à la vaccination des populations lancée depuis maintenant plusieurs mois et au maintien des gestes barrières, la dernière vague épidémique du Covid-19 en date semble être davantage maîtrisée, même si cette nouvelle souche du virus grippal est placée sous le signe de la vigilance. Face à l’afflux des malades de la grippe ,les hôpitaux d’Oran devraient en principe  activé le niveau 2 du plan « épidémies hivernales .

MH