Il s’agit de la fameuse raffinerie italienne que Sonatrach a acquis, dans des conditions pour le moins rocambolesques, par l’ancien PGD (Ould Kaddour). En effet, cette raffinerie, vielle d’au moins 40 ans, devait permettre d’assurer la satisfaction de notre marché en produits raffinés (lubrifiant, paraffine, bitume…) et éventuellement de les placer sur le marché international. Cette opération avait soulevé des réserves de la part de beaucoup d’experts du fait de son coût, de son âge et du coût de sa maintenance, ainsi que des problèmes environnementaux qu’elle soulevait. Le gouvernement italien vient donc d’autoriser un accord de développement proposé par Sonatrach de 70 millions d’Euros, pour la protection de l’environnement. Il s’agit en fait de deux projets, l’un pour l’électrification de certains utilisateurs alimentés au gaz et à la vapeur, pour plus d’efficacité énergétique. Le second, pour le recyclage de l’eau. Le ministère italien contribuera à hauteur de 23,2 millions d’Euros au projet. Sonatrach Raffineria Italiana et Sasol Italie produiront 7.800 tonnes par an et 25.000 tonnes de gaz de synthèse à faible teneur en carbone, par an.