L’ACADEMIE ALGERIENNE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DES DROITS DE L’HOMME
DES MALADES MENTAUX PLACÉS DANS L’HÔPITAL PSYCHIATRIQUE
Organisée conjointement par l’Académie Algérienne de l’action humanitaire et des droits de l’homme, bureau d’Arzew- et la Direction des Services Sociales de la wilaya, une opération de ramassage de 09 malades mentaux a eu lieu en fin de semaine dernière à partir de 20 heures. «Le recensement de ces patients souffrant de troubles mentaux a été fait par la commission chargée de l’action sociale affiliée à cet organisme à caractère caritatif et ce, en collaboration avec les services de la DAS. Des visites médicales ont été effectuées pour identifier les sujets violents», apprend –on de son président Khalfi Mohamed Amine qui affirme que ses collaborateurs ont sillonné, de nuit, les artères de la ville et les quartiers précaires pour le repérage de ces malades mentaux SDF. Ainsi, les sites ciblés sont la rue mitoyenne à la banque CPA, Haï Chevrier et près de la salle des fêtes Davilda au centre ville. Ces malades ont été orientés vers l’hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi pour un éventuel placement. «Ils seront soumis tous à des tests en cette période de pandémie».Assistés par des éléments de la Protection Civile, de la Sécurité et de l’Établissement Public Hospitalier de Proximité (EPSP) d’Arzew, les membres de cette association à vocation socio – humanitaire ont procédé à cette opération pour, d’un côté, apporter de l’aide à cette catégorie de personnes livrés à eux –mêmes et d’un autre côté neutraliser le danger sur la voie publique que représente ces «malades mentaux» surtout que certains d’entre eux agissent avec violence et agressivité en s’attaquant même aux passants. «C’est une première initiative entreprise en cette période de pluies et de froid, en faveur des malades sans domicile fixe, disséminés un peu partout dans la ville», réplique M. Ben Ahmed Ahmed, représentant de la DAS.
Le ramassage ne se fait plus
En l’absence d’un programme d’insertion efficace, le nombre des malades mentaux à Arzew a multiplié d’avantage depuis l’apparition de la pandémie. «Les opérations de ramassage se faisaient uniquement suite à une autorisation délivrée au préalable par la Direction des Affaires Sociales qui devait être saisi officiellement par les autorités locales de la Daïra », dira un responsable de l’APC. Notons que les rapports établis par les responsables de la DAS sur la situation des malades mentaux à Arzew ont démontré que ces sujets sont généralement des drogués qui n’ont pas subi les cures de désintoxication au niveau de l’Hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi, surtout que leur prise en charge nécessite des dépenses financières et humaines considérables. Certains d’entre eux n’ont pas pu éviter la chute. M. Linda