Le bilan des morts ne cesse de s’alourdir à Moscou ce samedi faisant au moins 133 morts et 145 blessés. Les assaillants ont ouvert le feu au Crocus City Hall, juste avant le début d’un concert qui affichait complet du groupe de rock « Picnic » vendredi soir.

Cette attaque choquante, l’une des plus meurtrières en Russie depuis la tragédie de l’école de Beslan en 2004, rappelle la violence dévastatrice qui peut frapper à tout moment, même dans des lieux de divertissement innocents. Les autorités russes sont actuellement en quête de réponses et de responsabilités dans cette affaire, alors que le pays pleure la perte de nombreuses vies et soutient les nombreux blessés dans cette tragédie sans précédent.

Le président russe, fraîchement réélu, a confirmé que « les quatre personnes qui ont commis cet attentat terroriste ont été retrouvées et arrêtées. Elles se dirigeaient vers l’Ukraine où un passage leur avait été préparé pour franchir la frontière. Tous les commanditaires et ceux qui ont commis ces crimes répondront de leurs actes. Quels qu’ils soient, nous les retrouverons et nous les punirons. (…) Nous comptons sur la coopération de tous les États qui partagent notre douleur de manière sincère et qui sont prêts à unir les efforts dans les luttes communes contre le terrorisme international et toutes ses formes », a assuré Vladimir Poutine qui a décrété une journée de deuil national pour demain, dimanche 24 mars.

De son côté, le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a déclaré que quatre de ses combattants ont mené l’attaque contre une salle de concert. « L’attaque a été menée par quatre combattants de l’EI armés de mitrailleuses, d’un pistolet, de couteaux et de bombes incendiaires », peut-on lire sur l’un des comptes Telegram de l’EI, ajoutant que « l’attaque s’inscrivait dans la guerre que livre le groupe contre les pays qui combattent l’Islam ».