La mosquée de Paris, Chems Edinne Hafiz, a appelé la communauté algérienne à participer fortement et à jouer son rôle dans les prochaines élections présidentielles, alors qu’il était l’invité de la télévision El-Chorouk.

Chems Edinne Hafiz a annoncé la présence de 1 200 imams algériens délégués en France, et 400 mosquées.

Le doyen a déclaré que la mosquée de Paris joue un rôle très important dans la défense de l’islam et de la communauté algérienne en France, et dans la protection de la communauté musulmane en France.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait reçu la semaine dernière,  le doyen de la Mosquée de Paris, Shems Edinne Hafiz.
Un communiqué de la Présidence de la République précise que la réception par le Président de Hafiz est intervenue à sa demande, où Tebboune a assuré le Doyen de la Mosquée de son « soutien absolu à la gestion de cet ancien maître spirituel ».

Tebboune a chargé le doyen de la mosquée de « poursuivre ses efforts et d’améliorer les performances de cette institution, en poursuivant la modération et la modération et en luttant contre l’extrémisme et l’extrémisme ».

La réunion s’est déroulée en présence du directeur de la Présidence de la République, Abdelaziz Khalaf, et du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youssef Belmahdi.

Chems Eddine Hafiz, le doyen de la Grande Mosquée de Paris, avait déjà critiqué les propos insultants du président français Emmanuel Macron envers l’Algérie.

Dans une interview à France 24, Chems Eddine Hafiz a déclaré que ce qui l’avait le plus choqué était le déni de l’existence de la nation algérienne par le président français Emmanuel Macron, ajoutant que « c’est une sorte de déni d’existence, qui est une erreur politique ».

Le doyen de la mosquée de Paris a précédemment représenté le président français Emmanuel Macron dans l’émission des caricatures du Prophète, paix et bénédictions sur lui, considérant que Macron n’adhère pas aux caricatures du Prophète, paix et bénédictions sur lui, mais plutôt défend la liberté d’expression comme principe fondamental de la société française.

L-I