La signature par la Sonatrach d’un accord de dix ans, avec la compagnie britannique Grain LNG, pour l’extension des capacités de stockage et de relivraison de gaz naturel liquéfié algérien (GNL), est une vaine énergétique importante, pour approvisionner en gaz le marché du Royaume-Uni. Cet accord porte sur une capacité d’importation de 125 GWh/j, soit l’équivalent de 3 millions de tonnes par an de GNL. Disposant de cette infrastructure, en extension (terminal) sur l’île de Grain, la compagnie Grain LNG, souhaite stocker à hauteur de 33% de la demande de gaz britannique et ainsi assurer sa sécurité énergétique tout en diversifiant ses sources d’approvisionnement.

Renforcement de la position gazière de Sonatrach en Europe.   

        Les parts de marché à prendre dans le secteur gazier est un enjeu stratégique d’autant qu’elles concernent des accords à long terme, dans un marché très concurrentiel, même si, aujourd’hui, il est perturbé par le conflit ukrainien et de ses répercutions. En outre, ce centre de stockage donne à la Sonatrach plus de flexibilité dans sa politique commerciale et notamment dans le bassin atlantique. Pour les pays européens, la sécurité des approvisionnements est un élément crucial pour leur croissance économique et les prix mondiaux sont la variable d’ajustement, d’où l’importance de cet accord.

Sécurité des approvisionnements et contrat à long terme.

        Le cas allemand fait figure d’un cas d’espèce, après la rupture de ses approvisionnements de gaz russe et le sabotage des gazoducs Nord Stream I et II, ce pays est entré en récession économique après 50 ans de croissance. Son approvisionnement en gaz par les USA et le Qatar lui a couté trois fois plus cher (prix et distance).