Le Hezbollah a publié une déclaration faisant état d’une attaque contre une base de contrôle aérien israélienne, précisant que le bombardement visait « la base de contrôle aérien de Meron, qui est située au sommet du mont Jarmaq et est considérée comme une base stratégique, centre de gestion, de surveillance et de contrôle aérien ».

Le Hezbollah a indiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre de la première réponse à l’assassinat du chef adjoint du Bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, assassiné le 2 janvier dernier dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hizbollah. Il a ajouté avoir tiré « 62 missiles de différents types ».

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a mis en garde Israël contre toute escalade après l’assassinat d’Al-Arouri. Le Hezbollah a également annoncé que le bilan s’était alourdi à 129 de ses combattants depuis le début des hostilités à la frontière.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah lance des attaques quotidiennes contre Israël depuis le sud Liban, en soutien au Hamas, ciblant notamment des positions militaires israéliennes proches de la frontière. L’entité sioniste riposte en bombardant des cibles, souvent civiles, dans le sud du Liban.

Selon les observateurs, l’entrée de plain-pied du Hezbollah dans le conflit, conduirait fatalement à l’embrasement de la région. C’est ce que semble vouloir Israël qui par la violence de sa riposte et ses attaques au cœur même du Liban, risque d’envenimer davantage la situation. Dans son escalade de la violence, elle compte forcément sur le soutien américain et l’indolence de bon nombre de pays arabes…