S’exprimant lors de cet évènement, tenu à l’occasion de la Journée mondiale du pharmacien (25 septembre), le président de la FAP, Pr Abdelhakim Boudis, a insisté sur l’importance de cette journée d’information et de formation organisée en coordination avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le programme réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie et le ministère de la Santé, où il a été question de l’examen de plusieurs questions en lien avec le pharmacien d’officine et son rôle dans le système sanitaire de prise en charge du citoyen.

« Le pharmacien d’officine joue un rôle important dans la promotion de la santé du citoyen et n’est pas un simple vendeur de médicaments », a-t-il rappelé, soulignant qu' »il est le premier vers qui le citoyen se dirige en ce qui concerne sa santé, et ce, compte tenu de sa présence dans tous les quartiers à travers le pays », a-t-il ajouté.

Pour sa part, Dr Rachid Ghebbi a mis l’accent sur l’importance de la vigilance dont doit faire preuve le pharmacien d’officine afin de protéger le citoyen « en tant que client et patient au même temps », relevant l’impératif de lancer un plan fixant toutes les activités du pharmacien, et d’organiser le volet formation conformément aux dispositions de la loi sur la santé de 2018.

De son côté, Pr Kamel Mansouri, enseignant à la faculté de pharmacie, a passé en revue les différents usages des médicaments dans lesquels le pharmacien d’officine joue un rôle axial, ajoutant qu’entre autres problèmes auxquels est confronté le pharmacien figurent la consommation excessive ou faible des doses ou les méthodes de consommation de cette substance vitale.

Il a mis en garde, par ailleurs, contre la prise de médicaments sans prescription médicale et l’automédication, des phénomènes qui présentent des dangers sur la santé du citoyen.