Ibtissem LAMRI.

Selon la revue scientifique  » Nano Letters es », des chercheurs de l’American Chemical Society ont réussi à créer un « poisson robot » qui travaille sur la lumière et nage rapidement dans l’eau afin d’attraper et d’éliminer les microplastiques.

Les microplastiques se trouvent presque partout sur Terre, peuvent nuire aux animaux lorsqu’ils les mangent et sont difficiles à éliminer de l’environnement en raison de leur petite taille, en particulier lorsqu’ils se logent dans des creux et des trous au fond des cours d’eau.

Les scientifiques ont déjà tenté de résoudre le problème de la difficulté d’éliminer les microplastiques du milieu aquatique, en utilisant des robots flexibles, petits et autopropulsés pour atteindre et nettoyer ces polluants, mais les matériaux élastiques visqueux aqueux et solubles dans l’eau utilisés dans les robots conventionnels perdent leur fonction dans le milieu aquatique.

Pour résoudre ce problème, les scientifiques se sont appuyés, dans leur nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique « Nano Letters », sur la composition d’un nouveau matériau appelé « Necker » ou « nacre », que l’on retrouve sur la surface interne de coquilles d’huîtres, c’est un matériau solide et flexible et ses couches sont caractérisées comme graduelles entre « Le carbonate de calcium d’une part et les protéines de soie d’autre part.

Les chercheurs ont utilisé un faisceau laser proche infrarouge pour le faire briller sur la queue et le déplacer à travers une séquence de flashs laser, ce qui pousse le « robot » vers l’avant à une vitesse qui lui permet de couper 2,67 de sa longueur par seconde, ce qui dépasse la vitesse précédemment enregistrée des « robots flexibles ».

Les chercheurs ont mis l’accent sur la capacité du « robot » poisson à absorber les microplastiques à proximité, et à les transférer dans un autre lieu d’élimination, ainsi que sa capacité à se réparer en cas de perte d’une partie.