Mustapha Hadj Ali, sexagénaire, est natif d’Aït Bouaddou, un douar perché sur les hauteurs nord de la cordillère du Djurdjura. Il est essayiste et romancier. Il a à son’ actif, plusieurs oeuvres ,éditée parmi elles : « Les bagnards algériens de Cayenne » « Les algériens en Nouvelle Calédonie, insurrection de 1871″ «Des révoltes populaires aux déportations » « Prisons et camps de la guerre d’Algérie 1955 –1962 « .

Dans cette oeuvre, l’auteur nous donne le récit d’une évasion extraordinaire d*un Algérien, du bagne de la Guyane française.

Amar était un Kabyle de haute montagne que les aléas de la colonisation avaient entrainé à l’exil guyanais vers la fin de la grande guerre (1914 – 1918). Cet événement mondial fit que les condamnés devaient fermenter au dépôt de forçats et de relégables d’El-Harrach jusqu’en 1921 avant d’embarquer sur le »Duala » à destination de Saint Laurent du Maroní. Il s°évade avec neuf autres forçats après une année de travaux forcés subie au redoutable chantier forestier de « Godebert ». Après avoir vaincu le bagne, brave la furie de l’Atlantique et à deux fois les multiples dangers de l’Amazonie, il se fixe au Venezuela où il fondit une famille et devint riche. Cependant, l’amour de la patrie l’incita à un retour définitif dans sa Kabylie natale après un exil de 41 ans.