L’auteur, originaire de Tizi Ouzou et vivant depuis des décennies à Oran, et qui a déjà à son actif plusieurs ouvrages sur différentes étapes de la lutte du peuple algérien pour son indépendance contre le colonialisme français, survole cette fois-ci, un pan de l’histoire de notre glorieuse révolution. Il s’agit des camps de concentration et d’internement implantés en Algérie durant la guerre de libération, pour tenter de briser la volonté de nos moudjahidate et de nos moudjahidine. «Beaucoup ont péri sous la torture et les exactions, d’autres s’en sont sortis, mais ont gardé des séquelles dans leur corps et leur âme encore aujourd’hui, et sont témoins, pour celles et ceux qui sont vivants pour l’Histoire et pour que nul n’oublie toutes ces atrocités», précise l’auteur des «Amants de Padovani». Illustré de photos et documents édifiants de ces horreurs, l’ouvrage représente un témoignage qui prouvera que notre indépendance a été arrachée grâce aux sacrifices de nos chouhada et à la volonté de tout un peuple afin de vivre libres et de construire l’avenir de ce pays si cher pour nous toutes et tous. Youcef Dris en citant les chercheurs sociologues Pierre Bourdieu et Abdelmalek Sayed, rappelle que le phénomène de déracinement des populations déplacées et cette politique de regroupement ont constitué le bouleversement le plus important du monde rural algérien dont les conséquences ont marqué l’Algérie rurale sur une longue période.

Source: L’Expression.