Une tournée américaine en Moye-orient piloté par le secrétaire d’Etat Antony Blinken. Pour quels résultats ? Apparemment pas grand-chose, tant le soutien inconditionnel des USA à Israël est total, au nom du « droit d’Israël à se défendre » ! Cependant, à l’instar du conflit russo-ukrainien, la campagne présidentielle américaine cette année, est dans la tête des politiciens de tous bords, en Amérique mais également dans le monde entier.

Le blanc-seing américain à Israël, pour massacrer les palestiniens de Gaza, commence à se retourner contre eux, aux vues du nombres de victimes innocentes et du non discernement des bombardements aveugles perpétrés (quelques 30.000 morts et 90.000 blessés dont 9.000 enfants). De plus en plus de voix s’élèvent dans ce pays pour dénoncer ce génocide et exigent un cessez-le-feu immédiat et durable, tant dans le parti républicain que démocrate.

En outre, les stocks de munitions et de matériels militaires s’épuisent et ne peuvent répondre, à la fois aux demandes ukrainiennes et à celles israéliennes en même temps. Le secrétaire d’état devra user de tout son poids pour persuader le cabinet israélien de cesser les hostilités ou du moins à discriminer ses attaques et accepter le « coup d’après » sur lequel les deux parties sont opposés.

Pour Israël, il s’agit de mettre en œuvre un nettoyage ethnique et faire fuir les palestiniens de Gaza vers les pays frontaliers (Egypte, Jordanie et Liban). Ce qu’aucun pays arabe n’est prêt à accepter et encore moins les palestiniens (autorité centrale et partis politiques) mais également une large majorité des pays du monde.

Pour les USA, la solution à « deux Etats » reste le meilleur moyen d’obtenir une paix juste et durable. Il est donc invraisemblable que ces deux visions convergent sauf à voir un sursaut de la population israélienne qui renverse ce cabinet dominé par des extrémistes religieux ségrégationnistes. Pendant ce temps, le bilan des victimes ne cesse d’augmenter de jour en jour.