Aucun accord n’est sorti de la réunion du G20, relatif à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tenue à  Madras (Inde) cette semaine. Pouvait-il en être autrement ? Le sujet est sensible et les répercussions importantes sur les économies de tous les pays. Ce cadre multilatéral de négociations considère comme principe que « les pollueurs doivent être les payeurs » et que les pays les plus pauvres n’ont pas les moyens d’intégrer ce phénomène dans leur politique économique dans la mesure où ils sont des victimes plutôt que de prédateurs de l’environnement. Dans un autre registre les pays pauvres sont les premiers à pâtir du dérèglement climatique et de son impact sur leur population en terme alimentaire et sécuritaire. Trouver un juste milieu sera certainement difficile et long.