REHABILITATION DES IMMEUBLES Á ARZEW
UNE COMMISSION DE DAÏRA POUR LE SUIVI DES TRAVAUX Á LA CITÉ BENBOULAID
L’opération du relogement de l’ensemble des habitants des 11 blocs menaçant ruine à la cité Mustapha Ben Boulaid reste tributaire du rapport définitif qui sera établi par la commission compétente fraîchement installée par le chef de daïra, M. Aziz Azeddine, en l’occurrence. Ceci dit les blocs représentant un danger imminent d’effondrement feront l’objet d’un plan expertise approfondi afin d’évaluer l’estimation financière et la nature des travaux de réhabilitation à entreprendre. Cette même expertise aura pour mission de choisir un bureau d’étude capable de gérer ce dossier considéré comme étant des plus lourds qui se pose actuellement au niveau de la daïra. Mis en place en fin de semaine dernière, cette commission composée des représentants de l’OPGI, de l’habitat et de la wilaya devrait remettre un rapport détaillé dans les prochains jours à venir sur la situation des logements ainsi que sur l’option à retenir pour la prise en charge de leurs occupants. «Pour le moment nous n’avons aucun programme de relogement en perspective eu égard à l’absence d’assiettes foncières au niveau du chef-lieu de la daïra pouvant servir de terrains pour des logements neufs. Néanmoins, si les coûts additionnels du programme de la réhabilitation s’avéreront exorbitants nous allons trouver une alternative», réplique le chef de daïra. Selon le maire d’Arzew, M. Mjahed Amar, l’opération de réhabilitation qui a débuté en 2018 sur instructions wali d’Oran a été interrompue une année plus tard pour des raisons techniques. Sur les 41 immeubles concernés, 30 ont été réhabilités. Or, la situation jugée très détériorée des immeubles restants, dont quatre classés zone rouge, avait imposé aux entreprises chargées des travaux d’arrêter immédiatement le programme et d’interpeller ceux qui de droit, en l’occurrence la direction de l’OPGI et celle du Logement pour l’établissement d’un nouveaux cahier de charges partant des nouvelles données rencontrées sur le terrain et ce après avoir constaté que l’état piteux des lieux exige aux une révision des coûts estimatifs du projet vu que l’enveloppe financière allouée à cet effet n’est guère suffisante pour finaliser toute l’opération. En plus de l’entretien des immeubles, notons que le programme de réhabilitation, qui a coûté au trésor public la somme de 07 milliard de centimes, consiste également en l’aménagement urbain extérieur de la cité. Ainsi, l’aménagement du marché de proximité, l’entretien du jardin public et des espaces verts ainsi que la pose des bordures des trottoirs constituent les principaux axes du projet du développement de cette cité tant négligé par les APC succesives.
Marasme et malvie
Notons que les membres de l’association de proximité «El Ahrar» de la cité Mustapha Ben Boulaid sont monté au créneau pour dénoncer le laisser –allez dans lequel se trouve leur cité depuis plusieurs années et qui nécessite, selon eux, un aménagement et des réhabilitations urgents. Plusieurs mouvements de protestation ont été déjà enclenchés afin de faire entendre leur voix réclamant un meilleur cadre de vie. Selon Belaid Mohamed Amine, membre de l’Association en question : «nous œuvrons ensemble pour l’intérêt général car notre cité considérée comme l’une des plus ancienne de la ville d’Arzew est livrée à elle- même, ajoutons à cela la recrudescence du taux du chômage signalé au sein de la population juvénile dans la capitale pétrochimique de l’Algérie». M. Linda