Le protocole d’accord signé entre le groupe Sonatrach et la compagnie américaine ExxonMobilnous interpelle à plusieurs endroits. En effet, après plus de deux ans de négociation, les deux compagnies ont finalisé ce protocole d’accord qui doit développer les ressources en hydrocarbures des bassins d’Ahnet et de Gourara, par l’introduction de l’innovation technologique, le respect de l’environnement et la durabilité.

Exploration, exploitation et augmentation des rendements.

Il s’agit pour les deux parties d’exploiter les énormes potentiels en ressources énergétiques dont dispose notre pays, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, à moyen et long terme, en profitant de l’expérience de la compagnie américaine et de ses capacités technologiques.

A cet endroit, le vice-président chargé de l’exploration et des nouvelles opportunités d’ExxonMobil, John Ardill a considéré que la signature de ce protocole devait asseoir les bases pour libérer le potentiel des hydrocarbures en Algérie et constitue une étape d’un partenariat pour le transfert de l’expertise de l’industrie des hydrocarbures.

D’autres contrats complémentaires signés.

Dans ce sillage, la Sonatrach a signé un contrat avec un consortium international composé de Baker Hughes, Nuovo Pignone international et Tecnimont pour la réalisation d’installations de boosting au niveau du gisement de Hassi-R’mel, afin d’accompagner la déplétion naturelle du gisement pour assurer le maintien du plateau de production à 188 millions de m3/j.

Le contrat consiste en la réalisation de 20 turbocompresseurs, de la démercurisation du condensat, de la réadaptation du réseau de collecte du gaz existant et de la banalisation entre les trains de traitement des unités de production de Hassi-Rmel et les tie-in des utilités. 

Le respect des engagements contractuels de livraison.

Il s’agit donc bien d’une vision stratégique que mène Sonatrach, qui prend en compte ses engagements de livraison d’hydrocarbures à partir de 2030 et plus, vis-à-vis de ses clients et notamment européens (Italie, Espagne…). Elle nécessite un investissement lourd dans l’exploration, dans la production et dans l’augmentation des rendements du potentiel existant.