Ibtissem LAMRI.

Les humains génèrent désormais une grande quantité de données à des taux très élevés, qui doublent chaque année. Et ces données ne se limitent pas aux ordinateurs personnels, mais incluent également les serveurs de diverses sociétés ; tels que Facebook et Google, en gardant à l’esprit que ces serveurs nécessitent de nombreuses salles immenses pour y stocker.

Dans les années 1990, l’ADN étant le support de stockage des traits génétiques et disposant de son propre système de codage, l’idée de stocker des données dans l’ADN est née. Pour savoir comment fonctionne cette technologie, il faut d’abord savoir que le disque dur qui stocke les données contient un certain nombre de bits ; Ce disque dur comprend les données stockées à l’intérieur grâce à un système appelé « système binaire »

La première mise en œuvre de cette idée remonte à 2012 lorsqu’une équipe de l’Université de Harvard a pu stocker environ 5 Go de données sous la forme d’un livre et de photos, et ils ont pu les récupérer avec 100 % d’efficacité, en 2013, l’expérience a été répétée, mais cette fois les données étaient sous la forme de 154 poèmes shakespeariens et d’un clip audio de 26 secondes du discours de Martin Luther King. Et en 2017, une autre expérience réussie a confirmé que les possibilités de stockage de données dans l’ADN n’étaient plus seulement une théorie.

Malgré le succès des expériences de stockage de données sur l’ADN, jusqu’à présent, les scientifiques ne peuvent pas mettre en œuvre cette idée sur le marché ou l’appliquer à un niveau commercial en raison du coût élevé des techniques utilisées.