Hier, Sultan Al Jaber, président de la COP28 et dirigeant d’une compagnie pétrolière, a estimé que la sortie des énergies fossiles est inévitable, il souligne également la nécessité de faire preuve de pragmatisme et de trouver un équilibre entre cette transition et le développement socio-économique. Selon lui, il est important de prendre en compte les défis et les impacts potentiels sur les secteurs économiques et sociaux.

L’échange tendu dont il est question, qui s’est déroulé en novembre entre Sultan Al Jaber et l’ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, a mis en lumière des divergences d’opinions sur l’importance de la sortie des énergies fossiles pour atteindre l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Al Jaber semble suggérer que d’autres mesures pourraient également contribuer à cet objectif, tout en soulignant l’importance de prendre en considération les aspects socio-économiques.

Cet échange soulève des questions essentielles sur la manière de concilier les impératifs environnementaux avec les réalités économiques et sociales. Il met en évidence la complexité des décisions à prendre dans le cadre de la transition énergétique et souligne l’importance d’une approche pragmatique pour trouver des solutions durables et équilibrées.