Le 10 janvier doit débuter à Genève le dialogue stratégique entre les Etats-Unis et la Russie, autour des deux traités proposés par Moscou visant à empêcher l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan et l’expansion de l’Alliance atlantique vers l’Est.

Sur la « table » des négociations : près de 100 000 militaires russes avec des armements lourds à la frontière Est de l’Ukraine et de sa région séparatiste du Donbass d’un côté. Des sanctions et menaces de rétorsion de l’Otan, Etats-Unis en première ligne, et de l’UE, jusqu’ici sans effet, de l’autre.

La zone « frontière », les pays que les Russes estiment indispensable de conserver dans leur sphère d’influence ou a minima dans la neutralité pour garantir la sécurité de leur pays. Comme au temps de l’Union soviétique.

Le Kremlin affirme ne pas vouloir intervenir en Ukraine, mais le fâcheux précédent de la Crimée en 2014 laisse planer le doute. Les Russes exigent en revanche que l’Otan s’engage à ne pas intégrer l’Ukraine dans l’organisation, et arrête de positionner des armements, notamment balistiques et nucléaires, toujours plus loin à l’est.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg a lancé un avertissement, vendredi 07 janvier sur le risque d' »un nouveau conflit », « Le renforcement militaire de la Russie ses poursuit autour de l’Ukraine est accompagné d’un discours menaçant de Moscou si ses exigences ne sont pas acceptées. Or elles sont inacceptables. »

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a réaffirmé ce vendredi 07 janvier qu’il n’y aurait pas de discussions sur l’Ukraine sans l’Ukraine.

R.A