Une commission d’enquête Multisectorielle à pieds d’oeuvre à Bir El Djir

Les autorités de la wilaya d’Oran ont ordonné l’ouverture d’une enquête dans une affaire impliquant d’anciens maires, directeurs et fonctionnaires de divers organismes et secteurs publics et un parlementaire qui auraient bénéficié de logements sociaux et de terrains dans la commune de Bir ElDjir dans la wilaya d’Oran. Selon certaines sources, le chef de l’exécutif d’Oran a récemment adressé une correspondance à ladite municipalité afin de lui fournir un rapport détaillé et une liste de personnes qui se sont accaparé des lots de terrain d’une manière illégale au niveau de l’exploitation agricole …Achaba 3… détentrice de l’acte concession 852 établie en date du 03/04/2013 a fait l’objet de détournement pour la construction de villas, ce qui empêche certains des acquéreurs de ces terres de régulariser leurs situations .Une seconde affaire faisait auparavant l’objet d’une enquête des services de sécurité en 2017 et qui concerne les détournements des 14 lots de terrains de haï Canastel dans la partie relative à la construction, pour atteinte à la forestation, et à la construction sans permis et abus de position, avant que les prévenus ne soient renvoyés devant le tribunal compétent d’Oran et leur nombre était supérieur à 20 personnes, dont d’anciens maires, l’ancien secrétaire général de la wilaya d’Oran ,l’ex chef de sûreté de wilaya d’Oran et des hauts fonctionnaires issus de divers organismes publics et un ancien parlementaire, des commerçants et des entrepreneurs, condamnés à des peines allant de un à sep ans de prison et des amendes financières. Quand à cette nouvelle affaire qui remonte à ces derniers jours , où des dizaines d’agriculteurs relevant de l’exploitation agricole EAI « Achaba Hanifi 3 » à Bir El Djir, ont repris jeudi , leur mouvement de protestation, pour dénoncer les tentatives des garants de la coopérative immobilière de s’accaparer de leur terre agricole, classée zone protégée, appelant les responsables locaux à intervenir pour appliquer la loi concernant les zones agricoles protégées (ZAP).La reprise de cette manifestation, intervient en réponse, selon les agriculteurs, à des tentatives de transférer les 250 oliviers de cette terre agricole à une autre à Oued Tlélat. Un cordon sécuritaire important a été installé par les services de sécurité, relève-t-on sur place, pour éviter tout dérapage de cette situation déjà tendue depuis plusieurs jours. Par ailleurs, nous avons appris, que le wali aurait ordonné la création d’une commission d’enquête multisectorielle, qui devrait se rendre sur les lieux de l’exploitation agricole « Achaba Hanifia 3) où les gérants de la coopérative immobilière appelé « 16 novembre 1955 », disent être en droit de prendre possession du terrain en vertu d’une décision du tribunal administratif parue en 2011.Les dernières informations, font état de la convocation par la wilaya des responsables de plusieurs organismes compétents, notamment, les Services agricoles et les agriculteurs de cette (ZAP) détenteurs de droits de jouissance, alors que le wali en personne a pris en main ce dossier pour trouver une solution définitive.Les mêmes sources ont indiqué que l’affaire avait déjà été soulevée sous le règne de l’ancien wali Cherifi Mouloud , qui avait alors ordonné une enquête sur l’affaire après qu’un groupe de citoyens eût soulevé le problème du logement dont souffre la région lors de sa visite à Bir ElDjir en 2018, en dénonçant des individus ayant bénéficié de logements sociaux et parcelles face au silence déroutant et décontractant des autorités locales. La décision de Messaoud Djari , vient de rouvrir le dossier de cette affaire afin de mettre fin au phénomène de double bénéfice du logement et d’un bien foncier où il avait déclaré tout dernièrement que le foncier est une ligne rouge ..Par contre il y a ceux qui revendent des logements sociaux pour ne citer de nom et qui reconstruisent des villas sur les parcelles qu’ils ont acquises en soumettant des dossiers au comité municipal pour le règlement, conformément à la loi en vigueur.
Rafik