C’est le dernier face à face avec D. Trump qui remet cette question sur la table. En effet, les bourdes et autres omissions, relevées dans plusieurs de ses discours, avaient déclenché l’hilarité générale de bon nombre d’observateurs avertis, sur ses capacités à être à la tête du pays le plus puissant au monde avec un mandat de quatre autres années à l’âge de 82 ans sauf à considérer qu’il ne le finira pas et qu’il remettra à sa vice-présidente (K. Harris), les clés de la Maison-Blanche s’il sort vainqueur des prochaines élections.

La convention démocrate du mois d’Août

C’est donc au mois d’août que la décision finale sera prise lors de la convention démocrate, qui aura à statuer sur le candidat qui aura à porter les couleurs du parti. Des voix se sont déjà élevées pour demander à J. Biden de se retirer au profit d’un autre candidat et notamment sa vice-présidente K. Harris, la mieux placée à la course à l’investiture. Mais la presse qui compte a également appelé au retrait de sa candidature, du fait de ses handicapes mentaux.

D. Trump joue sur du velours

Mais c’est le candidat républicain qui profite le plus de cette situation inédite. En effet, il ne manque aucune occasion pour le tourner en dérision avec des mots triviaux, certaines fois, tentant de forcer sur ses frasques, ses oublis et ses incohérences. Du fait que tous les sondages les donnent à égalité de voix, il est certain que les prochaines sorties de campagne seront scrutées dans les deux camps et en particulier lors du prochain face à face de septembre, si J. Biden ne renonce pas à sa candidature.