Dr Mourad GOUMIRI.

        Ceux qui avaient tablé sur la victoire militaire de l’Ukraine dans son conflit avec la Russie, sont, aujourd’hui, obligés de construire des paraboles pour ne pas se déjuger ! En effet, le cas du port de Marioupol et de la « résistance héroïque » de ses combattants pour la plupart, issus du « bataillon d’Azov », milice néo-nazie assimilée à l’armée ukrainienne par le Président Zelenski, est, à plus d’un titre, à assimiler à une guerre psychologique (guerre des images) de haute intensité, menée en concert, par la propagande américaine et ses alliés « otanistes », c’est de bonne guerre, pourrait-on me répondre ! Certes la guerre médiatique fait partie intégrante de la guerre tout court, depuis la guerre du Vietnam et tous les pays la pratique ostensiblement. Mais les images, très peu reprise en occident, de la reddition de centaines d’hommes « les mains sur la tête » après avoir déposé leur armes, est sans équivoque sur l’issue de ce conflit et sur la désillusion entretenue par les « mimiques » du Président de l’Ukraine, qui dès lors, considère que la « solution diplomatique » est la seule issue pour mettre fin à ce conflit, après avoir intoxiqué l’opinion publique internationale, en lui demandant des armes sophistiqués (dont le sort après les combats est inconnu) et des milliards d’US$ (dont la destination est pour le moins flou). Pendant ce temps, l’armée russe et ses responsables, déploient leurs plans de bataille, en tentant de perdre le moins de personnel et de matériel, avec des objectifs supposés, que croient deviner les experts et autres commentateurs, sur les plateaux des médias occidentaux. La réalité des images de la reddition des milices assiégées dans l’usine de sidérurgique de Stall , à Marioupol, sont là pour ramener à une réalité crue, c’est que ce conflit est en train de basculer en faveur de l’armée russe et ce n’est pas les armes occidentales généreusement distribuées, qui vont faire la différence mais bien la détermination du Président Poutine de mettre fin à l’expansion de l’OTAN à ses frontières. Dans ce cas d’espèce, il ne fera certainement pas l’erreur M. Gorbatchev, qui a cru, sur parole, les promesses verbales faites par ses interlocuteurs, à la suite de la chute du Mur de Berlin ! Ceci d’autant que, la Suède et la Finlande ont couru à Washington, demandé leur adhésion à l’OTAN, après 50 ans de « neutralité positive » de bon voisinage, ce qui se traduira à ne pas douter, par la signature de contrats d’armement américains, en plus des autres pays de l’UE. Affaires à suivre.